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La Malaisie Occidentale
MIXITÉ DES CULTURES




Fin décembre 2018 par Luc
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Calé dans mon canapé, le volet baissé au trois quart dans une semie-pénombre, je suis bien. La télé est allumée et des chansons de noël passent en fond sonore. Il fait bon dans l'appartement, peut-être 22° et j'apprécie la chaleur de mon jogging. Les images de notre voyage en transsibérien défilent sous mes yeux. L'ordinateur sur les genoux, je me replonge dans chaque photo et les souvenirs se bousculent dans ma tête, magnifique sensation.
Il faut bien vous l'avouer, la chaleur nous a manqué.
Bien entendu, Sandrine et moi, nous en avions parlé avant ce voyage et nous avions pris toutes les précautions nécessaires pour affronter des températures négatives, mais quand même... Alors notre prochain Cap était de toute évidence : la chaleur et le soleil. L'atterrissage se fera a Singapour avec dans nos sacs, palmes, masques, tubas et crème solaire.
Alors si comme nous, vous aimez les contrastes, suivez nous ...
Un réveillon  AU DESSUS DES NUAGES
Nouvel-an à 35 000 pieds par Sandrine
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Pour une fois c'est avec impatience qu'on attend de monter dans l'avion, l'airbus A380, le plus gros avion de transport de passagers ! Plus de 800 personnes.
D'habitude, j'ai plutôt de l'appréhension, j'ai hâte d'être déjà arrivé et je m'attends à passer une mauvaise nuit.
C'est vrai qu'il est impressionnant, énorme sur le tarmac avec des petits bonhommes, comme des Playmobils qui tournent autour. J'imagine un voyage plus confortable, enfin plus d'espace (d'habitude c'est ce qui me rend dingue en avion, en plus des perturbations qui peuvent me terrifier).
Nous sommes le 31 décembre, nous passons le réveillon à bord, c'est chouette comme idée, fêter le nouvel an en s'envoyant en l'air ! Le personnel est de super
humeur joyeuse, une partie des passagers aussi. On nous sert l'apéro, champagne (en gobelet) et venu minuit, le capitaine lance le décompte au micro et les hôtesses jettent qq cotillons !! Happy new Years. Bon, après ce n'est pas soirée dansante, ça ferait désordre, nous restons coincés dans nos sièges, derrière notre tablette et notre plateau repas. On se réveillera en 2019 à Singapour ! L'avion est super stable comme un vaisseau de l'espace et se pose comme une plume. Malheureusement il a beau être immense, je me sens quand même trop à l'étroit, les sièges sont comme dans les autres avions, je m'attendais à mieux à ce niveau-là. Ça dépend certainement des compagnies, la Luf exploite l'espace au max. Il faudra recommencer avec une autre. Peu importe, les vacances commencent dès le 1er janvier et on ne perd pas de temps.
Coup de tampon à Singapour et puis on reprend un vol pour la capitale de la Malaisie, pays voisin. Et oui, parce que Singapour est une ville pays ! Nous rentrerons par-là, nous prendrons le temps de la visiter au retour. Toujours 1er janvier 2019, 2ème coup de tampon, welcome in Malaysia !
 









Kuala Lumpur
LA VILLE COSMOPOLITE




Capitale de la Malaisie par Sandrine
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Tout le monde connait de vue les tours Petronas, on s'imagine une ville moderne et peu de gens prennent le temps de s'y arrêter. Quel dommage ! Cette ville cosmopolite donne le ton et la couleur. Nous apprécions vraiment de se promener dans ses rues, la chaleur, enfin retrouvée. Mosquée, église, temple indien ou chinois, tout se mélange comme la population et les différentes cuisines proposées. Nous n'avions encore jamais vu une telle mixité. Femmes voilées musulmanes, femmes indiennes en sari, chinois, barbus, garçons indiens au teint mat... Nous sommes ravis de ces découvertes, place Merdeka, quartier colonial britannique devenu chinois et indien, et finalement les fameuses tours jumelles. On passe de rues aux immeubles
décrépits par le temps, le linge étendu, les poubelles qui débordent mais qui grouillent de vie, au quartier en perpétuelle construction de buildings toujours plus hauts avec des malls et des jardins aseptisés. On se régale dans les foods court à petit prix. Désolée de le dire, mais rien à voir avec la Chine, un bout d'Inde, d'Indonésie et d'Asie de l'est. Métro au top, réseau de transports avec le sky train et le monorail. Celui-ci semble avoir déjà 100 ans pourtant il "survole" la ville comme dans les films de sciences fictions. Sérieusement cette ville est dingue ! A faire absolument.
Pas encore remis du jetlag, on reprend un avion, un petit coucou à hélices cette fois, pour atterrir sur l'île de Langkawi. Par rapport à l'A380, au décollage et à l'atterrissage, on dirait qu'il fait plusieurs tonnes ! Mais heureusement tout se passe bien.











Île De Langkawi
REPAIRE AUX PIRATES





L'Ile de Langkawi  par Sandrine
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Cette île se trouve tout au nord de la Malaisie, à la frontière avec la Thaïlande. C'est une porte d'entrée au parc de Tarutao.... Vous voyez-vous où nous voulons en venir....
Mais avant de traverser d'île en île, d'une journée prévue à Langkawi, les événements climatiques et finalement l'accueil des malaisiens, nous y retiendront 4/5 jours.
La fameuse tempête batuk qui sévit en Thaïlande (30 ans que ce n'était pas arrivé !) interdit toute navigation le jour où nous avions nos billets. Nous faisons quand même toutes les formalités de départ, immigration et coup de tampon de sortie du territoire et embarquement dans le bateau sous la pluie.
Après pas mal de retard, on démarre, tous enfermés dans une calle aux vitres noircies, impossible de voir dehors. Le bateau commence a jouer aux montagnes russes ! On est ballotté comme des pantins, je me rassure en me disant que c'est peut-être mieux de ne pas voir dehors... Enfin ça n'efface pas totalement l'inquiétude. Bref plutôt flippant ! Au bout de 15mn le capitaine apparaît, et nous dit "on fait demi-tour, trop grosses vagues !" A cette nouvelle finalement contrariante (car nous avions réservé et payé notre première nuit sur koh lipe) c'est plutôt un soulagement, la pression retombe, on se dit : ce ne sera pas notre heure hahaha ! Repassage au bureau d'immigration qui annule le tampon sortie de façon manuscrite "cancel bad weather" et dilemme de qu'est ce qu'on fait, ou on va ? Pas de remboursement du bateau, ticket valable pour un autre jour. On s'incruste dans le taxi d'une petite famille suisse très gentille qui nous offre le retour jusqu'à la plage de Pantai Cenang. Puis retour au Rainbow lodge et à notre petite chambre à 12 euro.
Finalement nous prenons bien les choses, c'est un signe qu'il faut prendre le temps dans cette île. Alors nous prolongeons de 2 jours (à ce prix !), ça laissera le temps à la tempête de se calmer. Après plusieurs appels, agoda nous garde un avoir pour la prochaine resa. Tout est ok. Sauf que... La guigne, l'ordinateur n'a pas aimé le voyage. Il ne s'allume plus. On a quitté les grandes villes ça va être difficile de trouver un réparateur ou en acheter un autre. Que cela ne tienne ! Nous louons un scooter (25Rm) pour aller dans la ville principale de l'île, Kua, à 25mn pour essayer de trouver une solution. Mais rien n'y fait, je passe sur les détails, les multiples magasins, nous rentrons bredouille et nous nous afalons dépités sur la plage. Plus de site mis à jour, les grandes vacances (commentaire perso qui n'engage que moi !) mais bcp de boulot en rentrant pour Luc (Oups !). La plage de Pantai Cenang est très grande et très large. Le tourisme de bord de mer s'est sacrément développé, avec scooter de mer en loc, parachute ascensionnel et bouée tractée. Certainement pas au même prix que chez nous.
Là aussi le mélange s'opère, touristes occidentalisées en bikini, japonaises sous les parapluies, et les musulmanes habillées jusqu'au voile, voir entièrement recouvertes. Alcool interdit aux malaisiens mais quasi tous les établissements proposent de la bière Tiger. Et tout à l'air de bien se passer.
Inutile de se laisser abattre, nous repoussons encore d'un jour notre départ, maintenant que nous sommes en 2 roues, nous partons, pas cheveux au vent mais casqués (et sous présentation du permis international, ça ne rigole pas) explorer les plages du Nord. La route intérieure permet de voir la vie locale, un sacré bric à brac, désordonné de commodités modernes arrivées trop vite. Les plages sont à cette image, magnifiques, don de la nature laissé à l'abandon sauf celles exploitées par le tourisme. Au nord ouest, la petite plage de skull se cache derrière de grands arbres, l'eau est claire mais l'environnement n'est pas très net, au loin des bateaux conteneurs stationnent. Après côté nord c'est une énorme cimenterie poussiéreuse qui gâche toute une partie du littoral,
 
alors nous poursuivons plus loin. Jusqu'à la black sand beach, aménagement rustique mais un alignement de parasols colorés digne de carte postale. L'eau nous semble pas assez claire alors nous continuons. Et là, après avoir passé le four season ressort (s'installe toujours sur les meilleurs postes) c'est enfin LA découverte. Tout au bout de la route arrêtée par la mangrove, la grande et belle plage de Tanjung Rhu. Nous nous installons à l'ombre des tamaris. La musique reggae du bar de la plage nous berce. On se croirait face à la baie d'Along, de petits ilots bien vert flottent sur l'eau, la forêt finit sa course à fleur d'eau sur l'autre rive de l'entrée de la mangrove. Tout semble parfait, bien orchestré, bien ordonné. Ravis d'avoir trouvé ce point d'exception que l'île de Langkawi cache encore. Seulement quelques ressorts hauts de gamme et ce petit bar local exploite les lieux. Ça risque évidemment d'évoluer comme tout le reste.
 
 
Malheureusement on ne profitera pas beaucoup de ce petit paradis, j'ai la cocotte-minute qui a chauffé sous le casque, ça tape à tout rompre dans ma tête. Insolation, déshydratation, on rentre vite pour me soigner. Le GPS nous fait passer juste derrière Pantai Cenang au milieu des rizières et des buffles qui broutent paisiblement. Paysage vert de toute beauté. Ce sera la cerise sur le gâteau juste avant que je le jette sous la douche froide (ce qui me fait beaucoup de bien !), un cachet et petit dodo.
 
Ce n'est pas sans s'être lâché sur le shopping (tout est moins cher qu'en Thaïlande) que nous quittons définitivement cet île qui a su nous retenir :
 
1) pour la grande gentillesse de ses habitants
 
2) pour sa cuisine variée à petit prix
 
3) pour son côté "tourisme encore artisanal", vie simple sans chichi, ses bars babacool sur la plage
 
Dans un mois nous reviendrons en Malaisie avec plaisir.

 


30 Jours Plus Tard...Le Retour
EN BUS DIRECTION PENANG










George Town
SUR L'ILE DE PENANG




"Ame coloniale" par Sandrine
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Nous quittons la Thaïlande pour repasser en Malaisie. De nombreux voyageurs nous ont conseillé d'aller à George town sur l'île de Penang (pas vraiment une ile, elle est accessible par 2 ponts) et nous avons hâte de la découvrir. Tout le long du trajet en bus les forêts de palmiers à huile de palme se succèdent. C'est en voyageant qu'on peut mesurer l'étendu "des dégâts " ce n'est pas une légende.
A l'arrivée on comprend que Penang n'a rien d'une île paradisiaque, hyper urbanisée hérissée de tour, heureusement la vieille ville a gardé son âme coloniale.
Les rues sont bordées de petits bâtiments à colonnes, passage couvert avec des boutiques et au-dessus les appartements aux fenêtres en bois et persiennes, bouche d'aération pour une clim naturelle. Les quartiers chinois, indiens et musulmans grouillent d'activité chacun avec temple, mosquée et église, et restaurants de cuisine traditionnelle. C'est l'occasion de voyager dans l'assiette avec un tandoori indien bien épicé, ou des bouchées vapeurs chinoises.

Nous avons trouvé le Cat (bus gratuit) qui permet d'économiser qq pas sur les trottoirs brûlants et d'aller visiter les maisons (la bleue et la verte) de riches commerçants chinois jusqu'à l'imposant hôtel East Oriental.
Le Street Art habille les vieux mûrs décrépis et permet même quelques photos en 3 D.
Nous avons eu la surprise et le plaisir de retrouver Anne et un petit groupe connu sur l'île de Bulon (en Thailande) dans la rue "des boit sans soif !!! Les soirées sont bien arrosées à la Tiger, ...chaleur oblige nous sommes constamment déshydratés.
Le nouvel an chinois bat son plein et tous les soirs des feux d'artifice sauvages sont allumés devant les maisons directement sur la route. Une fois, alors que nous étions à une terrasse, un feu a démarré à 2 mètres de nous ! Sauve qui peut, c'est carrément flippant, et pourtant j'adore les voir.

Au bout de 4 jours, envie de verdure et de fraîcheur, sans envie d'aller aux fameux collines de cultures de thé ni de randonner dans la boue des forêts tropicales (circuit classique de tout touriste mais désormais surfait). Nous aimerions reprendre le train, depuis le transsibérien ça nous manque et nous avons vu qu'il y avait une ligne jusqu'à Ipoh. Alors notre prochaine destination est toute trouvée.












Ipoh
Découverte du white café




Etape gastronomique par Sandrine
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Nous faisons une halte à Ipoh, petite ville hors des circuits classiques, en pensant se mettre au vert et avoir un peu de fraîcheur par rapport à Georgetown. Ah oui ! Et aussi, l'idée de cette destination est venue parce qu'on peut y aller en train et nous étions curieux de voir à quoi ressemblait le train malaisien. Ben c'est raté, le train est complet sur plusieurs jours, pour cause du Têt (nouvel an chinois). Alors ma foi, ce sera en bus.
Arrivés à la gare routière à 15km du centre, déjà ce n'est pas cool. Un bus de ville seulement toutes les heures et on n'a pas envie d'attendre, on a faim ! Alors taxi. Une fois n'est pas coutume chambre en auberge avec sdb partagée, pour cause du têt. Et oui encore. Beaucoup de rideaux tirés dans les rues (magasins, resto) tout est fermé à cause du tet ! "Il nous prend la tête ce têt !" Bref, nous arrivons à trouver quand même qq cantines ouvertes et à visiter le centre-ville. Là aussi little India et quartier chinois. Quelques vieux bâtiments de l’époque des colonies anglaises comme l'hôtel de ville et la gare, de gros bâtiments tout blancs, puis des petits immeubles à arcades et colonnes, volets en bois et vieux murs décrépits comme à Georgetown ou repeints aux couleurs de l'arc en ciel.
Et la bonne surprise,  une bonne cuisine proposée et du bon café. La spécialité c'est le white Café. Il a la couleur du café au lait, sans le goût du lait mais plutôt onctueux et gras, On n'en boirait pas plusieurs.
Dans l'assiette nous avons testé le poulet à la vapeur accompagné de germes de soja de chez Lou Wong et il y a aussi le poulet au sel. Et nous avons trouvé plusieurs cafés (kopi) qui proposent pâtes à la bolognaise (au poulet) ou carbonara (au canard) des Fish and chips, de la viande grillée sauce au poivre, des crêpes, des gâteaux enfin j'arrête là, c'est Byzance ! On a même bien mangé dans un resto chinois qui propose plein de petites bouchées sucrées salées. Était-ce des mets exprès pour le têt ? Ce serait le petit plus. Une semaine quand même que cette fête perdure. Une autre bonne surprise un soir, alors qu'une rue est entièrement fermée à la circulation pour de longues tablées de chinois, nous avons droit au spectacle et à la musique, le dragon qui danse au son des tambours et des cymbales, les chinois qui font la fête et qui mangent à se faire péter le ventre ! Final juste au-dessus de nos têtes, le feu d'artifice qui sort de ces boîtes toutes prêtes. Il suffit d'allumer la mèche et les

fusées s'enchaînent. La journée, nous pensions pouvoir louer un scooter pour aller voir les temples et rouler dans les campagnes. C'est là qu'on s'est bien trompé, la Malaisie est le pays de la voiture, peu de 2 roues et encore moins pour les touristes. Alors nous avons pris le bus. Et là, on se rend compte qu'il n'y a pas de petites routes pittoresques, les temples des grottes sont au bord des nationales à 6km du centre. Visite qui nous a occupés et nous a fait monter des marches (enfin un peu de sport) mais ces temples d'inspiration chinoise ne nous emportent pas. Grosses statues colorées, la grenouille, les portes bonheurs, l'encens. Enfin, j'ai bien aimé les dessins dans les grottes, le Street art de la foi ! Et contrairement à ce que l'on croyait, pas de rafraîchissement de température, la chaleur est écrasante, nous marchons en zigzagant pour le moindre mètre à l'ombre alors que nous sentons les gouttes de sueur couler doucement dans le dos jusqu'aux fesses. On est moite, poite (les pieds), on brille, on s'éponge.

Pour quitter Ipoh direction notre prochaine destination, nous nous heurtons encore au problème du têt. Impossible de trouver une place de bus pour Malacca. C'est infernal cette fête chinoise. En fait, pendant cette période, il faut faire son programme et réserver tout d'avance ! Ce n'est pas trop notre genre alors évidemment nous enchaînons les difficultés. Il ne restera que 2 places à 21h. On nous vend un temps de trajet de 5h, on se dit encore acceptable puisque pas le choix et on sera content d'aller se coucher dans notre hôtel à 3h du mat (je le préviens évidement par téléphone).... Attendez la suite, rien ne s'est passé comme prévu. La nuit a été longue et pleine d'imprévus !











Malacca
LA PLUS VIEILLE VILLE DE MALAISIE




Quand rien ne se passe comme prévu par Sandrine
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Il y a des jours comme ça (ou des nuits) où la poisse s'enchaîne !
Je rappelle les paramètres : départ du bus 21h, trajet de 5h, hôtel réservé et prévenu de l'arrivée tardive par téléphone.
Réalité : départ du bus 21h40, on attend les retardataires, jamais vu ça. Bus confortable alors on s'endort. Réveil à 5h du mat. (au lieu de 2h !) En fait le bus a mis quasi 7h pour arriver à Malacca. On saute dans le premier taxi by night, la
tête embuée. Tout le monde part, sauf nous ! Il est en panne. Personne d'autre. A force de pousser, la voiture avance en crachant et en sautant. De peur qu'elle calle, le chauffeur appuie sur le champignon, on grille un feu rouge, heureusement les rues sont désertes, virage sur les chapeaux de roue. A mon avis, temps record pulvérisé ! On a eu de la chance dans notre infortune. A l'hôtel, on réveille évidemment la réceptionniste, 5h passé si vous suivez.... Grand blanc, elle nous dit "je n'ai pas votre réservation, l'hôtel est complet cette nuit !!!!" la resa est enregistrée en mars."Essayez le Yellow hôtel à côté". Un peu glauque mais une chambre libre. Besoin de dormir vraiment, pas le choix, on la prend !
Pour finir, le lendemain on recherche un hôtel pour notre séjour à Malacca, nous devions y fêter la Saint Valentin, et bien sur tous les hôtels potables sont occupés. Il reste une chambre en supérieure luxury suite dans celui que nous

avions sélectionné, évidemment ce n'est pas le même prix ! Tant pis, ce sera notre cadeau de Valentin ! Chambre de 25m2, jacuzzi à l'intérieur et piscine au bord d'un beau jardin.
Enfin notre séjour à Malacca commence dans de meilleures conditions (c'est le moins que l'on puisse dire !) et nous l'apprécions pleinement. La ville est à taille et surtout à hauteur humaine, que de petits bâtiments coloniaux, et aérée (enfin fini la canicule). On y mange bien (la spécialité c'est le poulet vapeur aux boulettes de riz) et il y a de belles rues de l'époque portugaise puis hollandaise pour se promener. Luc a trouvé une reconversion des taxis sur la côte qui ferait fureur ! Les trishaws bariolés décorés de peluches et la musique à fond ! Les touristes se les arrachent. Le temps passe trop vite à Malacca, visite puis piscine alternées, franchement c'est bon le luxe ! Dans cette petite ville coloniale, c'est la balade le long de la rivière bordée de street art jusqu'à

la villa Santosa que nous avons préféré. On dirait une maison de poupée, datant de 1920, tout en bois sur pilotis, le frère et la sœur, enfants d'un noble indonésien de Sumatra, sont vraiment touchants et ouvrent leur maison comme ils ouvrent leur cœur, avec générosité.
Malacca nous apaise.

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