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DESTINATIONS > ASIE > Thaïlande 2018




















Le 3 janvier 2018: 11h30 par Luc

Changement de sacs et changement de Cap ! Nous allons explorer des routes et des sites qui ne figurent pas dans les guides. Au départ de Ubon Rachatani
en direction de Chiang Rai dans le nord. Puis nous découvrirons les fonds au large de Ko Tao et peut être d'autres îles...
lI y a 3 jours nous échangeons quelques sms avec un ami qui vit en Thaïlande et la décision est prise, nous allons faire un bout de chemin ensemble !

La Thaïlande va encore nous surprendre, nous en sommes persuadés et nous savons que nous allons régaler nos papilles.
Alors pour en savoir plus, suivez nous...


3 Ans Plus Tard...Retour En Thaïlande







DE L'EST AU NORD EN PICK-UP : Des vacances avec une famille Thaï par Sandrine

Après 8 ans, nous revenons dans cette région de l'Est, la première fois c'était à Surin.
Fifi nous attendait comme prévu à l'aéroport de Ubon Rachatani avec sa petite famille, présentation Tiwi sa femme et Nuna sa jolie petite fille de 8 ans dans le hall.
On a encore la tête embrumé par le voyage. Après avoir enchaîné 2 avions de la Qatar airline qui nous ont contraint à faire nuit blanche, on arrive à Bangkok vers 12:30 heure locale. Il a fallu ensuite passer de l'aéroport international à l'aéroport domestique. Heureusement il y a une navette bien pratique, puis attendre 18h pour redécoller.
Mouhai, on peut dire que je ne sais plus vraiment ou j'en suis quand on a mis définitivement pieds à terre, et c'est avec un double bonheur que je me plonge dans le lit du super hôtel grande classe que Fifi a dégoté, le Bliss.
 
Nous montons à Chiang Rai en 3 jours de voyage. Le premier jour nous fait traverser l'immense grenier à riz de la Thaïlande, c’est le plat pays. Ce n'est pas la meilleure période, le paysage est au repos, les rizières sont vides aux couleurs ternes. Ce doit être beau quand les champs se recouvrent du vert pomme des plants de riz. Nous passons la première nuit à KHON KAEN au bord d'un lac. En fin de journée le marché s'anime dans les ruelles aux maisons en bois. Tout fait envie, les légumes sont bien verts, les fruits frais et la spécialité de la région est suspendue : de la cochonnaille et des saucisses !
Le deuxième jour prend du relief avec la montagne et des routes sinueuses. Nous traversons le parc de Nam Nao qui nous met en garde de "traversée d'éléphants sauvages". Bon évidemment, on n'en a pas vu un !
Nuit à SUKHOTHAI, ancienne ville impériale et repos au bord de la piscine d'un agréable resort.
Le troisième jour commence avec la visite en vélo, tous les 5, des ruines du parc historique. Vieilles pierres, bouddhas, colonnes, se détachent dans cet immense jardin paisible. Une balade vraiment agréable, enfin jusqu'à ce que la chaleur devienne écrasante dès 10h du mat.  
Le reste de la journée de route nous amène à LAMPANG, encore un petit coin de nature dans un resort et un village très propret. Ça nous saute aux yeux tellement c'est peu habituel.
Au 4ème matin, on fait une petite balade dans la forêt à côté, histoire de se dégourdir les jambes, au grand étonnement de Tiwi qui ne comprend pas l'intérêt de marcher "pour rien", elle n'a pas tord. Ils sont bizarre ces farangs  !  
Après s'être remis au frais dans la voiture et plusieurs heures de route, nous arrivons enfin à CHIANG RAI.
Nous arrivons juste à temps pour visiter l'étonnant temple blanc Wat Rong Khun. On dirait une grosse meringue satinée. Tiwi, Fifi et Nuna font un vœu en accrochant chacun un beau cœur en aluminium parmi des milliards d'autres cœurs, carrément impressionnant ! Nous nous abstenons, trop tentant de le rapporter à la maison tellement c'est joli. On préfère observer.
C'est notre dernière soirée tous ensemble. Je sens déjà mon cœur se serrer. Nous avons appris à nous connaître, à vivre ensemble et nous avons passé de joyeux moments. Fifi et Tiwi ont fait leur maximum pour nous faire plaisir et la petite Nuna a su nous charmer, même si nous n'avons pas réussi à la faire parler en français. Pourtant elle comprend bien.
Nous avons repris notre liberté au cœur de Chiang Rai mais la chaleur a été remplacée par un froid inattendue. Nous sommes obligés d’acheter des vêtements + chauds tellement le thermomètre descend, je dirais autour de 10 degrés ! Nous n’avons que des Tshirts pour nous couvrir. Nous restons 2 jours, le temps de s’organiser, l’idée est de partir en scooter pendant 4 jours dans la montagne et au bord du Mékong dans le triangle d’or, tout au bord de la Birmanie et du Laos. On vous racontera tout ça dans quelques jours… C’est parti ! Vive l’aventure.

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On roule dans le beau pick-up Isuzu gris jusqu'au village de Tiwi. Toutes les enseignes sont écrites en Thaï, difficile de s'y retrouver pour nous. Le coin n'est pas touristique. La famille vie regroupée sur le même terrain mais chacun dans sa maison, avec les grands parents, les parents, les frères et les sœurs, les enfants. C'est le meilleur moyen pour partager les biens et les corvées. Il y a une très grande entraide et tout le monde est soudé. C'est le vrai clan familial, ainsi fonctionne les familles thaïlandaises. Chacun ses terres, ses animaux, ses cultures, sa ferme mais tout le monde donne un coup de main quand c’est nécessaire. Nous faisons le tour du propriétaire au milieu des champs de riz coupés et asséchés (la récolte vient de finir), le paysage au moment du coucher de soleil retient notre souffle.
La famille tient un stand de nourriture au marché aux bœufs. C'est l'occasion pour nous de découvrir cette ambiance si particulière du commerce des vaches, un gros marché et finalement le "travail" du compte épargne des paysans. Nous découvrons des spécimens magnifiques, très grands et fiers avec leurs très longues oreilles. Ces bêtes sont splendides. Elles se vendent de 2000 € jusqu' 10 000€. Elles remplacent le compte en banque et la richesse d'un homme se voit à son cheptel. Il achète engraisse et revend un animal en faisant une petite plus-value qui le fait vivre.
Contrairement à nous, ici le temps de travail ne compte pas, l'important c'est la tâche accomplie, peu importe l'effort fourni. Ainsi la famille s'affaire de façon solidaire sans compter et se soutient. On est très loin de notre système individualiste. On découvre, on apprend, on essaye de comprendre ce mode de vie si différent du nôtre.
Mais il est temps de partir pour le Nord tous les 5. C'est l'occasion pour Tiwi de lâcher prise sur sa position d'aîné de la famille et de prendre de vraies vacances.


Le triangle d'or en moto MYANMAR & LAOS

BOUCLE DE 4 JOURS EN SCOOTER (405km) : Sur la route de l'opium par Sandrine

On pensait innocemment partir 4 jours en balade en scooter dans le triangle d'or. Région dont la réputation était devenue légendaire mais qui n'avait (heureusement) plus rien à  voir maintenant. A cause de la culture du pavot et des trafiquants d'opium, c'était un noman's land. Tiens ça me rappelle un peu la même histoire en Colombie avec la cocaïne... On y trouva bien plus que cette ancienne terre interdite que nous ne soupçonnions même pas. Je vous raconte.
Le circuit commence par MAE SALONG, pour nous, un village d'immigrés chinois où tout est écrit en chinois et la route pour y aller est belle. Effectivement la route sillonne et monte dans la campagne nous révélant des champs d'ananas et les plantations de thé bien ordonnées. La route grimpe en étroits virages en épingle et plus on monte plus il fait froid !  On est vraiment surpris de voir tous ces théiers. En fait le thé de Mae Salong est excellent et bien connu... sauf de nous, mais ça c'était avant. Le village est effectivement couvert d'inscription chinoise dorée sur fond rouge. Toutes les façades sont de la même couleur orange. La journée se finit encore à notre grande surprise dans une auberge cachée dans un village isolé de minorité Akha (nous l'avions réservé sur booking). Il est en pleine nature avec une vue sur les vallées et un froid de canard ! Sérieux nous sommes en pleine vague de froid, et l'établissement n'a aucune pièce fermée. Pour nous c'est rude, mais il faut ce dire qu'ils vivent comme ça au quotidien. Une promenade dans le village nous donne l'occasion de rencontrer les Akha dans leur tenue traditionnelle et d'échanger qq sourires.
2me jour DOI THUNG : pour nous c'était une montagne, avec la villa et le jardin de la princesse mère (soeur du feu roi, elle est décédée en 1994) à  visiter et des temples, ça n'allait pas plus loin que ça. La route est toujours aussi sinueuse et traverse des forêts (ou il fait encore froid et humide, mais on est en Thaïlande ou quoi ?) Le routard avait écrit éviter d'y aller le dimanche. C'est justement pile poil dimanche ! Pas fait exprès, hasard du calendrier. Un grand marché coupe la route. C'est de nouveau une belle surprise, avec beaucoup de produits locaux et d'agréables cantines ou l'on mange assis par terre. Tout est aménagé pour les touristes, surtout des thai, et franchement c'est sympa avec tous ces gens. Bon la visite du jardin est décevante. En revanche la visite de la maison chalet en rondins de bois de la princesse est passionnante. Nous apprenons à apprécier sa personnalité. Elle contribua à la reconversion des paysans de la région qui cultivaient le pavot (exploités par les trafiquants) en leur transmettant son amour des fleurs. Le climat tempéré leurs convient parfaitement (d'où le jardin plein d'impatiens, de géraniums, de dahlias... rien de nouveau pour nous, des plantes venues d'ailleurs pour eux). Puis l'artisanat à vendre, la conservation des traditions, l'école, les soins etc. En face de son balcon orné d'éléphants en bois sur le bas relief de la balustrade, on voit le Myanmar.
On comprend mieux l'importance et la symbolique de Doi Thung. Satisfaits d'être passés par là, et de voir enfin le soleil réapparaître. Nous quittons les triples couches de vetements et les gants avec plaisir.

Nous poursuivons notre route jusqu'à MAE SAI, le long de la border line, ligne de bitume sur une crête servant de frontière naturelle entre les forêts Birmanes et Thai, panorama à perte de vue, lacet de la largeur d'une voiture par endroit et encore aux virages serrés. Les points de vue nous laissent rêveurs.
Repos bien mérité et au calme dans cette ville frontière si frénétique. Et on retrouve enfin la chaleur d'une chambre cosy.                               
Le poste frontière côté thai est bordé de marchands, l'activité bas son plein et il y a un paquet de monde qui circule entre les deux pays. En revanche, nous, étrangers, nous n'avons pas le droit de dépasser la ville frontière birmane. Ce n'est pas une porte d'entrée pour le Myanmar.
Alors on reprend la route direction le point touriste que les opérateurs ont appelé le triangle d'or. C'est un point de vue au bord du Mekong sur les 3 frontières Thai-Laos-Myanmar. Évidemment on retrouve tous les stands de babioles, bouddha et arche pour justifier les photos de la clientèle des bus. N'empêche que nous avons fait pareil car comment mieux immortaliser ces frontières abstraites à l'oeil ? Pour nous, ça symbolise aussi tous les paysages, les vallées, les villages que nous avons traversés au sein du triangle d'or.               
Ce qui nous a attiré surtout jusque-là c'est le musée de l'opium qui se trouve à qq km. Ce musée va faire le lien avec tout ce qu'on a vu pendant ces 4 jours. Il nous éclaire sur la culture du pavot et comment la pâted' opium est obtenue. A l'époque les chinois étaient les + gros consommateurs. Lors de la colonisation des anglais, la culture du thé est importée et lors des échanges commerciaux l'opium circule dans les cales de bateau. L'Angleterre, n'ayant plus les moyens de payer le thé si indispensable à son quotidien, décide de se servir de l'opium pour se financer. Engendrera la guerre de l'opium entre l'Angleterre et la Chine. Puis arrive la période de la chasse aux stupéfiants, comme en Colombie, les US via la CIA Interviennent. Les paysans du triangle d'or libérés du joux des trafiquants se reconvertiront avec l'aide de la princesse de la Thaïlande en d'autres cultures. Entre temps nos médecins se serviront de l'opium pour obtenir la morphine, anti douleur puissant. Et voilà le lien est fait entre les cultures de thé, le site de Doi Thung, la villa de la princesse, l'opium et le triangle d'or. Que l'histoire est passionnante.
On s'arrête à CHIANG SAEN pour digérer tout ça. Belle étape tranquille au bord du Mekong,  peu touristique. On a adoré les petits stands de rue sur le large quai qui propose du poisson grillé à manger assis par terre sur des nattes. Vraiment cool. En plus, on a trouvé une guesthouse toute neuve au gentil accueil.

4 ème jour, retour sur Chiang Rai mais d'abord nous longeons le Mekong pour le plaisir de la vue et encore de jolis paysages vallonnés jusqu'à CHIANG KHONG. On y arrive juste a midi pour la pause déjeuner. Depuis le bord du Mekong nous revoyons le passage de frontière que nous avions fait d'ici jusqu'au Laos en traversant en barque en 2009. C'est l'occasion de se rappeler tous ses bons souvenirs. En tout cas, on est content d'avoir dormi à  Chiang Saen, c'est plus agréable que Chiang Khong. Le reste de la route est longue 109 km et moins spectaculaire. Elle est bordée de rizière mais comme c'est la période où la terre est au repos,  ça manque de couleurs.
Enfin nous rentrons  à  Chiang Rai sans encombre  (juste une petite erreur de navigation et 40km sur l'autoroute). On peut dire que dans l'ensemble il y a eu très peu de circulation  sauf à la sortie de Chiang rai le premier jour.  La conduite est vraiment « safe » et sur de bonnes routes asphaltées.  
A l'arrivée, une nouvelle expérience m'attend, comme une récompense... mais chat c'est une autre histoire.

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BAR A CHATS :
 
J'attendais ce moment avec impatience. Et même s'il a fallu choisir entre un massage  ou le "Cat'n cup" devinez ce que j'ai choisi sans hésiter ? Impossible d'y traîner Luc. Pourtant ce bar à chats est incroyable, les chats sont plus beaux les uns que les autres et de race différente, au poil doux et soyeux. On s'assoit par terre sur des coussins devant une table basse. Et pendant qu'on sirote tranquillement les chats circulent librement, reniflent vos affaires et il semble qu'ils prennent un malin plaisir à se coucher dessus. Contrairement à l'objection de Luc,  ça ne sent pas du tout le chat (ni leur caisse), j'ai adoré ce moment. Luc est quand même entré héroïquement dans "l'arène" pour venir me chercher. C'est un bon début.
On flane dans les rues de CHIANG MAI

CHIANG MAI : Deuxième ville de la Thaïlande : par Sandrine

 
Seulement 4h de bus relie Chiang Rai à Chiang Mai, direction sud, ça nous promet un climat plus tempéré.
On peut dire qu'il y a 2 zones principales.
1/ la vieille ville à l'intérieur des remparts (enfin ce qu'il en reste par endroit) et surtout délimitée par un canal qui fait tout le tour en formant un carré parfait. Zone plutôt paisible, avec l'incroyable temple Wat Phra Singh à visiter de nuit. Aussi étonnant que ça puisse paraître, la porte est grande ouverte et l'accès libre. On déambule seul entre les temples anciens, le stupa doré et les statues de moines en or (peinture). Ça brille de tous les côtés. Je crois que c'est la plus belle visite que je n'ai jamais faite !
On a découvert un resto à côté de la prison des femmes, qui permet de se régaler dans une jolie terrasse jardin à petit prix et en faisant une bonne action. On est servi par des femmes au visage d'ange, on se dit qu'elles n'ont pas dû faire d'affreux crimes. Les gardiennes l'air de rien les surveillent quand même.

2/ à l'Est de la vieille ville, le quartier s'anime avec les rues alignant les bars aux terrasses ouvertes, les resto à touristes, les salons de massage et les boutiques jusqu'à son paroxysme au night bazar. Les trottoirs sont remplis de petits marchands qui vendent tous la même chose. Les objets à l’effigie d’éléphant commencent par me sortir par les yeux. Je me dis "arrêtez avec vos éléphants, ils ont quasiment disparus des forêts, ce n'est plus un symbole de la Thaïlande, vous auriez mieux fait de les protéger de leur vivant".

Bref, un massage pour se détendre c'est mieux et on finit la soirée devant un ring de Muay Thai. Il y a eu vraiment un beau combat entre les 70kg thai, et un combat international Australie / Thai. C'est le premier qui a gagné. Ce qui m'étonne le plus c'est qu'il n'y a pas de haine exprimée entre les combattants mais plutôt beaucoup de respect, même ils se sourient, et se font une embrassade avant de commencer le dernier round. Lors d'un combat un thai tombe terrassé de douleur suite à un coup au foie. Le combat est évidemment perdu pour lui mais son concurrent s'incline rapidement sur lui comme pour s'en excuser, et l'aider à se rétablir. Sacré fair play.
Notre hôtel "pagode house " pas très loin de toutes ces animations est dans une impasse tranquille alors la journée on profite de la piscine (dont l'eau est sacrément froide va savoir pourquoi ? Peut-être parce que les nuits sont fraîches) et on prépare notre peau au soleil des îles du sud...

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Ile aux rochers ronds : KOH TAO

KOH TAO : Centre géant de plongée sous-marine par Sandrine

L'idée était de quitter le nord de la Thaïlande (Chiang Mai) et poursuivre notre voyage jusque sur une île du golf de la Thaïlande, à 1300km, le tout dans la journée. Il n'y avait qu'une seule solution rapide, l'avion. Ok pas très écologique mais tentant. Ça nous évite 2 jours de voyage si nous avions choisi le train et le bus. De plus arrivés à l'aéroport de Surat Thani, des agences dans le hall proposent un pack de transfert bus/bateau pour chacune des îles Samui, PhanGan et Tao. Levés à 5h du mat tout s'enchaîne, on arrive vers 16h sous la pluie et aussi la chaleur à Koh Tao. On reste optimiste normalement la saison des pluies se termine.
Nous avons trouvé un petit bungalow bien équipé en dehors de l'agitation de Sairee plage, entouré de cocotiers au pied de la montagne. Il porte bien son nom "secret garden". Et ce n'est qu'à 2mn de l'animation des bars resto et commerces. Avec le scooter que nous avons loué, on se sent comme chez nous. Ça sent bon les vacances. On est "en place ! "       
A savoir que c'est l'île des plongeurs sous marins. Pas moins de 70 clubs et la plus grosse usine au monde à fabriquer des instructeurs sur seulement 20km2 ! Donc inutile de dire qu'il y a l'embarras du choix pour sacoquiner avec un diving Master et la fête est bien présente depuis le port jusqu'à la plage de Sairee.
On a choisi au feeling un barbu blanc et ébouriffé avec son petit club français U&i (Ok plutot english le nom). Sans grosse prétention mais juste toute son attention. J'ai encore besoin d'être rassurée pour me jeter dans le grand bleu. Ça fait tout juste un an que nous n'avons pas plongé. J'ai perdu un peu les réflexes, C'est sur !
Sébastien et Pierre m'encadrent avec toute leur gentillesse et notre 1ere plongée se fait que tous les 4. Le grand confort, royal. En plus,  je peux aussi compter sur Luc pasloin qui veille. Merci les gars.
Ça marche (et ça se passe) tellement bien que je me lance dans une plongée profonde à 30m. Je n'avais pas pu la faire aux Philippines l'année dernière,  cette fois j'espère que les conditions seront meilleures. Le site choisi est une épave qui repose à 30m. C'est moins stressant que dallervoir les requins (cf île de Malapascua), ça devrait le faire. Levés à 5h30 du mat quand même, on part de nuit et on voit le soleil se lever sur une mer d'huile. Magique ! Je me sens confiante, la visibilité à l'air bonne alors que de réputation c'est plutôt le contraire. Je me jette à l'eau avec Pierre mon dive master et Luc. Une grande respiration, et je vide le stab prDescendre. Bon j'avoue que déjà mon indice de confiance  s'effrite. Je ne vois rien au dessous de nous à part une purée de pois. Je lâche avec regret la corde qui descend pour suivre Pierre qui s'enfonce ds le néant  je ne l lâche plus du regard. Il devient mon seul repère dans ce brouillard,  j'ai l'impression d'être en apesanteur, je vole ou je nage. Je ne sais plus. Je me concentre uniquement sur Pierre et sur mon profondimètre 20m, 24m, 25m je ne vois rien du tout, respire doucement,  pas de panique, 27m, enfin je distingue la coque du bateau, 29m mes palmes heurtent le fond. Soulagement. Il m'avait dit si mauvaise visibilité, on remontera jusqu'à mieux y voir. Dans ma tête, je n'attend que ça,  la remontée ! Luc est à mes côtés.
Je l'avais perdu de vue depuis un moment dans cette bouilli. Il doit bien se marrer quand il m'a vu accrocher le bras de Pierre sans plus le lâcher. Je distingue enfin l'épave jVers 20m,  je me détends un peu mais je vois toujours mal. J'aperçois des inscriptions, une mitrailleuse, on regarde au hublot de la cabine de pilotage, un énorme mérou y flotte,  passif avec ses grosses lèvres. Encore un mérou sur le ponton, la proue. Haaaaaa une grande bouffée d'air une fois la tête sortie de l'eau. Et là  ne vous moquez pas, en fait j'avais le masque plein de buée. C'est pour ça que j'ai toujours eu l'impression d'une mauvaise visi ! J'ai redécouvert une partie de l'épave sur le film gopro de Luc. Lol
Quant à Luc il a passé la certification pour la plongée profonde à 40m. Très peu pour moi. Peut être qu'il vous racontera. Enfin pour lui c'est toujours bcp plus cool que pour moi.
Au total il a fait 8 plongées. Moi 5... cherchez l'erreur.  On va dire que je suis moins motivée.
Les plongées se terminent souvent au club autour d'une table. Un Soir tout particulièrement restera mémorable. Les bouteilles de Leo s'entassent sur la petite table et le sujet dérive sur la tignasse et la barbe blanche de David, le boss. Quel âge a-t-il ? Je dirais 50 mais son look le vieilli à 60... On voit une photo de lui, rasé de près,  beau gosse. Oups est ce qu'il a pris la mouche ? L'alcool aidant,  il relève le défi et laisse Seb lui tailler la barbe, puis la moustache. On est tous fou autour, sa petite femme thai est folle de joie. On voit la transformation s'effectuer et une belle gueule se dévoile. Pris dans l'élan il se fait aussi raser sa tignasse !!! En vrai il a la 40ene ! Il a gagné 20 ans. Chaud la soirée. Moral de l'histoire : le secret pour rajeunir. Il faut d'abord se vieillir.
Sinon Koh Tao, on peut venir aussi pour faire de la plage et du snorkeling. Il y a de très beaux sites. Il faut quand même un scooter et s'accrocher dans la conduite sur les pentes invraisemblables et les montées toutes aussi raides ! A 2 sur notre vieux 125, il fallait parfois zigzaguer pour avoir une chance d'atteindre le sommet. C'est là qu'on voit que Luc a la technique quand même !
Notre plage fétiche c'est la Sai Daeng, paisible, un petit resto bien placé, et plein de poissons de toutes les couleurs à qq mètres du bord en snorkeling. Cerise sur le gâteau mais aussi émotion lorsque nous avons vu passer à côté et en dessous de nous les requins à pointe noire.  Pas des bébés ! De belles bêtes de la taille d'un dauphin. Je peux dire "j'ai nagé avec les requins" ça c'est fait ! Et un cocktail à la fin du jour sur la douce plage de Chalok,  et un poisson grillé sur la plage de Sairee. Notre cantine au Coffee boat avec des assiettes qui débordent pour seulement 80bath (2€

On avait peur de trouver un site trop touriste. Ok ça l'est mais on peut aussi facilement s'isoler de cette effervescence. L'île aux rochers ronds a su nous séduire. On la quitte après 11 jours. Nous avons fait tirer au maximum. Mais il faut absolument que l'on fasse prolonger notre visa (droit d'entrée de 30jrs à l'arrivée, ça fait déjà un mois qu'on bourlingue). L'astuce,  c'est d'aller à Ranong à côté de la frontière birmane et de passer pour avoir un tampon de +15 jours. On va voir si c'est vraiment possible...

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Du golfe du SIAM à la mer d'ANDAMAN

VISA RUN : Traversée en barque pour le Myanmar par Sandrine

Arrivés à Ranong, on fait la connaissance de Radek polonais qui souhaite aussi prolonger son visa. On fait donc équipe, ça permet de négocier le transfert de la gare routière au port, puis la barque pour traverser le bras de mer jusqu'à la Birmanie. On fait tamponner notre sortie de Thaïlande à un petit guichet de l'immigration sur le port. C'est l'effervescence sur le quai, les bateliers essayent de nous rabattre sur leur bateau. On ne sait plus trop ou on en est, y a un moment il faut faire confiance... jusqu'à donner notre passeport à un mec alors que nous sommes déjà assis au fond du bateau. Il court sur le quai, notre chauffeur met le moteur en route. Mais qu'est-ce qu'il est allé foutre avec nos documents ? Le bateau commence à reculer, juste à temps pour que le mec des passeports saute dedans (en fait, tout est bien chronométré, mais c'est vrai que nous, courbés sous la bâche du bateau, on ne voit pas ce qui se passe, ça fait drôle). En fait, il est allé faire des photocopies, on en aura besoin pour la Birmanie. Le moteur est bruyant, normal c'est une longue queue. Un petit moteur extérieur prolongé d'une longue tige à l'extrémité de laquelle se trouve une hélice qu'il trempe à fleur d'eau et dirige de gauche à droite pour donner la direction. La cote est bordée de maisons sur pilotis faites de bric et de broc, des énormes et vieux bateaux de pêche sont amarrés, sous le hangar du marché aux poissons des gros paniers en plastique débordent de la pêche du jour. Quelle ambiance ! Nous nous arrêtons "à un poste frontière" au bord de l'eau. Nous redonnons nos passeports. Sans quitter notre « confortable »bateau, nos documents sont de nouveaux vérifiés par les autorités thaïlandaises. Et cette fois on repart pour la "longue" traversée (30mn) avec toujours le bruit du moteur dans les oreilles. C'est marée basse et la lumière du jour décline aussi. Tout prend cette couleur chaude de fin de journée, un bouddha doré nous regarde passer, une barque de pêcheur d'où il jette son filet épervier. Que c'est beau !
L'approche du côté birman donne le ton. Des maisons sur pilotis encore plus délabrées longent la mer et sur le quai des baraques en bois de petits marchands et bâches en plastique bleues s'alignent. On se retrouve sur cette rue principale, c'est le chaos, circulation désordonnée. Il faut chercher le bureau de l'immigration birmane pour faire tamponner notre entrée ! (Aussi étonnant qu'il soit, le bateau ne nous pose pas forcément devant, ce n'est pas Le passage obligatoire. Si on ne fait pas attention on peut être vite en infraction. Tiens il y a 2 horloges (thai et birmane) on constate 1/2h de moins en Birmanie. Ça existe les fuseaux horaires de 30mn ??? Le garde nous demande un beau billet de 10$ chacun et nous confisque notre passeport. En échange, on a un tampon d'entrée sur la fameuse photocopie ! Durée max 14 jours sur seulement 40km max de là.
Bref on n'a pas le droit de visiter le pays depuis cette frontière. Radek nous a convaincu de passer la nuit de ce côté. Il n'avait pas tort. C'est un gros dépaysement par rapport à la Thaïlande : les hommes portent le sary  (jupe longue) les femmes ont des ronds de Tanaka sur les joues, même l'écriture est différente de celle de la Thaïlande et il règne un sacré bazar. Tout est plus vieux, plus délabré, moins ordonné. Au poste frontière, le garde veut absolument une adresse d’hôtel. Ça tombe bien, une dame qui partait nous donne la carte du malanayi Inn. Correct. 900 bath (15€ c'est plutôt cher mais on savait que le logement en Birmanie est toujours + cher, pas assez d'offre, seulement 7 hôtels dans la ville). La soirée se passe dans un des bars resto du front de mer. Il fait une chaleur humide incroyable même le soir, alors on descend les bières à 20 bath (0,50€) d'un trait  !!! Nous avons la vue sur la pleine lune qui joue à cache-cache puis devient toute rouge. Belle parenthèse.
Le lendemain Radek décide de rester qq jours, nous reprenons notre passeport (qui était en otage au poste frontière !) nous reprenons une barque bruyante, nous re-confions nos passeports pour un contrôle à un poste flottant, et finalement sur le quai du port thaïlandais, le bureau d'immigration nous donne ce fameux coup de tampon (le seul objectif de tous ces vas et viens) avec oh surprise une autorisation de 30 jours supplémentaires sur le territoire !

On peut reprendre nos vacances en Thaïlande après cette courte interruption. Direction l'île de Phayam !
L'accès se fait par un autre port à 600m. Il y a des bateaux toutes les 1/2h. Facile

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Hippy island : KOH PHAYAM
 
KOH PHAYAM : Farniente, cocktails et plage  par Sandrine
 
Deux iles sont desservies depuis le port de Ranong, koh Chang et Phayam. Nous avons choisi la deuxième car elle a plusieurs plages à ses 4 coins. Donc on se dit qu'il doit bien y en avoir une de bien exposée. Et puis il n’y a pas de voiture, on circule uniquement en scooter (vous savez que nous adorons ça). Top là, c'est parti en bateau rapide, 35mn de trajet, cheveux au vent vers de nouvelles découvertes.
 
L'arrivée sur le long ponton nous dévoile une île peu urbanisée, déjà de longues plages et un accueil tout en douceur, personne ne nous saute dessus pour nous vendre qq chose ! On sent déjà que ça va être cool.

Nous louons un scoot orange et direction côté Nord - Ouest. C'est marrant, il y a une petite route en béton juste assez large pour croiser 2 motos. Elle traverse la jungle et une fois passées les plages de l'ouest elle se rétrécie jusqu'à devenir un étroit chemin de terre cabossée. Mais on va ou là !? Elle finit à la pointe nord sur une petite plage sauvage entourée par la jungle avec une seule guesthouse de 7 bungalows en bois. Yes ! Il en reste un de dispo 520 bath la nuit (13€) Ok ce n'est pas le grand luxe, Heuuu c'est plutôt rustique. Pas d'électricité la journée, pas de wifi, pas d'eau chaude, pas de clim. Mais je pourrai dire aussi une salle de bain à ciel ouvert sous des arbres immenses, un lit King size avec moustiquaire, grande terrasse avec vue sur la plage. Alors ? Elle n'est pas belle la vie ?

Passage en revue des plages :
Côte EST : c'est un grand mot, seulement deux longs pontons ou quelques bateaux accostent. Le "centre-ville" appelé the Pier hyper est calme avec qq commerces rudimentaires, agences pour réserver les billets, location de 2 roues. En revanche la plage est jonchée de déchets. Ce n'est pas là qu'il faut rester.
Au bout de la rue : le Blue Sky Resort sur une belle plage aux eaux turquoises mais enfin est-ce vraiment propre vue la proximité de la plage du port.

Côte SUD, plage de Long Beach : C'est vrai, elle est très longue mais aussi très large à marée basse. C'est ce qui nous a le plus marqué quand on est arrivé. Quelques bungalows, resto bar sur la plage. Pour nous, c'est même trop immense, il y a quasiment personne sur la plage, nous nous sentons tout petits. C'est la plage des leçons de surf, il doit y avoir des vagues à marée haute. On nous a dit qu'il y aurait des mouches de mer (qui piquent horriblement, pire que les moustiques). C’est rédhibitoire. Nous n'y sommes pas revenus. En revanche la petite route pour y aller est agréable, entre les forêts d’hévéas (pour la récolte du latex) bien alignés et les arbres à noix de cajou, les anacardiers (c’est la spécialité de l’île).

Côte OUEST, la Buffalo Beach est coupée en deux par une bande de rochers qui se jettent dans la mer mais la baie entière forme presque un cercle. Ses eaux sont donc hyper protégées et calmes, idéal pour mouiller les voiliers.
La partie sud de cette plage est à taille humaine, la marée basse dévoile des milliards de petits coquillages en forme d'escargots qui donnent une couleur rosée au sable très joli. Variété d'offre de bungalows et qq terrasses. Toujours aussi calme et peu de monde sur la plage. Sur la petite route qui y donne accès, il y a qq boutiques rudimentaires de bricoles (peut être les seules !) un petit resto vegan bien décoré en bois et plantes grimpantes, et une terrasse pour massage sur des petits matelas.

Plage de Buffalo Nord : pour nous c'est The plage où il faut être. Elle est devenue notre QG. De bon matin, la mer est plate comme un lac et la plage semble immaculée lissée par le mouvement des marées. Nous avons trouvé un petit resto au Mountain resort qui fait de parfait petit dej à la française (croissants, pain au chocolat et pain croustillant). Malgré les quelques offres de bungalows, les bars et resto de plages, il y a très peu de monde (alors qu’on est en haute saison !). Nous y revenons chaque soir pour rencontrer un peu de monde, boire une pina colada en regardant le coucher de soleil. Atmosphère apaisante, zen et sereine. On refait le monde avec Laurence et Henri qui ont largué les amarres depuis longtemps et qui vagabondent en Asie (le lac Toba à Sumatra semble devenir leur port d'attache, ils en sont tombés amoureux). Alors qu'un autre couple de français construit sa maison sur l'île pour y passer la moitié de l'année... comme quoi tout est possible.
 
Cette plage recèle aussi un bar resto complètement hallucinant, en forme de bateau en bois de récup, et de cabanes perchées faites de bric et de broc, on se croirait dans un décor de pirate des caraïbes. Totalement fabuleux. Évidemment ambiance hyper cool, le HIPPY BAR porte bien son nom. On a adoré !

Côte NORD, Le meilleur pour la fin, Monkey Beach : notre plage du bout du monde, isolée entre mer et jungle, difficile d'accès par son chemin chaotique en terre. On se prend pour Robinson et Jane. Des hamacs et des transats sur la plage, au choix à l'ombre ou en mode bain de soleil. Le resto de notre hôte prépare de bons petits plats et des jus de fruit frais. Le sable est si fin qu'il chante sous nos pieds alors qu'on voit passer les calao (sorte de toucan) et les aigles pêcheurs. La mer y est un peu plus agitée, il y aurait du snorkeling à faire sur les massifs de coraux mais la visibilité n'est pas encore très bonne. Il vaut mieux faire du canoë. Une fois en s'approchant des rochers, nous avons eu la surprise de découvrir une famille de singes. En fait, ils se nourrissent de coquillages qu’ils ouvrent en brisant la coquille à coup de pierre. Quel spectacle de la nature !

Les jours passent à une vitesse folle. Farniente, lecture, tour en scoot et bavardage. On se vide la tête, nous n'avons jamais été aussi détendus ! La réalité nous rattrape, il faut rentrer. « A bon, on part déjà demain ? Tu es sur tu ne t'es pas trompé ? 9 jours sont déjà passés, j'y crois pas !!? Bouhhh, je ne veux pas partir, alors qu’il fait froid, neige, inondation en France, ici nous baignons dans une eau chaude sous le soleil, en maillot de bain toute la journée…

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BANGKOK  : Toujours et encore


BKK : Ville de la démesure  par Sandrine

Le retour se fait via Bangkok, en bus de nuit (Mouhai bof la nuit comme d’hab) nous arrivons à 6h du mat en ville, un peu hébétés par le changement brutal. Mais nous avons tout prévu, avec la résa d'un hôtel de standing, piscine et roof top à côté du parc de Lumphini.  

Nous profitons de 3 jours dans cette mégalopole qui nous fascine toujours autant. Surtout la nuit. Bkk reste bkk avec ses odeurs son trafic et cette hyper effervescence. Les buildings sont toujours de plus en plus hauts et les panneaux publicitaires toujours plus grands. Ville démesurée et aussi vie de quartier bien distincte. Et au milieu de ces grandes tours le grand
parc Lumphini avec ses surprenants varans qui se baladent librement dans les canaux. L'ancien quartier le long du fleuve Chao Praya, plutôt routard et hyper touristique (c’est là où se trouve les plus beaux temples et palais). Nous avons eu la drôle d’idée d’y aller en ferry. La file d’attente pour monter dans le bateau est bien trop longue (midi heure de pointe, peut-être) mais c’est vrai que pour 15 bath (0,37€) la « croisière » attire du monde. Pour nous différencier des circuits habituels, nous nous arrêtons dans la vieille ville au plus grand marché aux fleurs de la ville, le Pak Khlong Talat. Il s’étale dans plusieurs bâtiments, les fleurs servent aux offrandes et pour les couronnes d’enterrement. N’imaginez même pas offrir un bouquet de fleurs à une thaï. Il y a une quantité incroyable de fleurs d’œillets jaunes (en guirlande, associée avec des petites fleurs blanches) des petites mains semblent tricoter des chapelets plus ou moins élaborés. Nous trouvons des gros bouquets d’orchidées coupées, ça en fait mal au cœur quand on pense comme il est difficile pour nous de les faire fleurir, et des bouquets de fleurs de lotus encore fermées.

Au bord du fleuve, nous dénichons au fond d’un parking aux allures de garages, un petit bar tendance,, le SHEEPSHANK avec des bières aux gouts incroyables, ça change des Chang, Singha ou Leo. Nous regardons passons les « bateaux mouches » illuminés de led pendant la soirée, un chanteur avec sa guitare nous berce de mélodie anglo-saxonnes. C’est aussi une autre façon de voyager, dans nos têtes, dans nos oreilles. Agréable parenthèse.
 
Fin de séjour sur le toit de notre hôtel à la piscine, et dernier bain de soleil avant d’embarquer en avion. Le dernier d’une longue série cet hiver.

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BlogNoscaps Thaïlande 2018 : Laissez vos commentaires

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