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DESTINATIONS > AMERIQUE > Caraïbes 2020
Bienvenue en Martinique par Sandrine
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Nous commençons en douceur avec une semaine pour mieux connaitre l’ile de la Martinique, avec notre voiture louée directement à l’aéroport. Au programme, bien commencer l’année sur les plus belles plages de l’île, puis découverte de la côte Atlantique que nous n’aborderons pas en voilier.

Quel bonheur de trouver la chaleur (jour et nuit), la mer à 28 degrés dès notre arrivée, alors que l’hiver bat son plein en métropole.
Nous nous établissons d’abord à St Anne, joli petit village tranquille en bord de mer caraïbe. A côté, les plus belles plages comme l’anse des Salines bordée de cocotiers et toutes ses voisines (anse Meunier, petite anse des Salines, anse à Prunes) que nous découvrons à pied le long du sentier du littoral. Encore sous l’effet de notre dernier voyage, nous sommes tout étonnés de pouvoir prendre les sentiers librement et sans guide (cf l’Ethiopie !). La balade des Salines à l’anse Trabaux permet de traverser des paysages très variés, comme la savane des pétrifications, parsemé de longs cactus jusqu’à la Pointe d’enfer aux falaises qui lui donnent un petit coté breton. Vue sur l’ilet Cabrits. Il faut dire que nous approchons de la limite mer Caraïbe et océan Atlantique. En remontant la côte vers le Marin, et la presqu’ile des 3 ilets, on voit que les constructions se multiplient et les bords de mer deviennent très animés. Mais
on se réserve la découverte des différentes anses au jour où nous serons en voilier…
Coté Atlantique la mer est plus agitée et sous le vent, c’est pourquoi pour notre grande première en voilier nous n’irons pas de ce coté. Nous préférons la visiter en voiture depuis notre deuxième point d’attache Le Robert. Cette fois, nous sommes au vert, au milieu des champs de bananiers et d’une végétation luxuriante. On comprend pourquoi…. Quelques grosses averses nous accueillent puis laissent de nouveau la place au soleil. De ce coté, les villages sont moins touristiques, « dans leur jus », plus rustiques et les plages plus sauvages, comme le Vauclin, le François, le Robert, la Trinité. Chacun a son petit marché aux poissons, et ses halles où le petit paysan vend sa maigre production. Au Vauclin nous sommes arrivés juste au moment ou il y avait des belles langoustes. Elles ont été vendues très vite sous nos yeux , à une trentaine d’euro le kilo ! Mais sinon on trouve de l’espadon, du brochet de mer et du plus petit poisson. On espère bien pêcher le notre depuis le voilier… on en a déjà l’eau à la bouche.
C’est aussi l’occasion de faire des petites randonnées. Nous avons choisi celle de la presqu’ile de la Caravelle, réserve naturelle. Au total il faut 4h de marche pour faire le tour le long d’une côte battue par les vents, et les vagues ! Paysage sauvage. Juste avant d’arriver aux (ruines) de l’habitation sucrière Château-Dubuc, nous avons pu nous reposer et surtout se baigner sur une petite plage entourée de mangroves, seulement 2 couleurs s’offrent à nos yeux … bleu et vert… beauté de la simplicité. Au retour petit stop sur les jolies plages de surfeurs de l’anse Bonneville et de l’anse l’étang mais elles sont vite à l’ombre l’après-midi, ce n’est pas pour nous. Le village de Tartane semble lui aussi bien sauvage, peu de commerces ouverts, peu de promeneurs, on se
demande si c’est vraiment la haute saison de ce coté de le Martinique…
Ce tour de l’intérieur de la Martinique c’est aussi (et surtout) l’occasion de visiter quelques distilleries et de se renseigner sur la production de sucre de cannes et de Rhum ! Les vallées sont couvertes de champs de cannes à sucre qui ondulent sous le vent. Un peu cacher comme des joyaux au bout de petits chemins, ce sont les distilleries Clément (au François) et JM (tout au Nord de l’ile) que nous avons choisi pour tester les vieux rhums de 6 – 10 - 15 ans d’âge après avoir visiter les installations …. Tout, tout, nous savons tout sur la production du Rhum !!!!! Alors on peut vous dire qu’on l’appelle rhum agricole car il est fait à partir de la canne à sucre (cultivée sur place) et non à partir de sucre. Et puis les rhums de la Martinique sont les seuls à avoir un cahier des charges AOP. Ce qui fait évidemment que ce sont les meilleurs !!!
Il fallait bien aussi faire notre baptême du rhum, c’est lors d’une sortie en bateau à moteur sur les fonds blancs des ilets du Robert que nous avons testé notre résistance à ce breuvage …. Soleil, mer chaude, planteur à volonté et musique.  Après une halte à l’ilet Chancel pour voir les derniers iguanes endémiques de la Martinique, les iguanes delicatissima, plus petits que les iguanes communs, l’apéritif commence les pieds dans l’eau sur les fonds blancs du Trapèze. Et là tout s’enchaine jusqu’au repas sur l’ilet Madame. Journée festive garantie, c’est sur ! Et pas de bobo à la tête le soir.
Tout nous semble facile (même langue, même monnaie, même panneaux etc !) et plus propre qu’ailleurs, ça nous change de nos voyages habituels. Par contre, il vaut mieux n’avoir besoin de rien du samedi après-midi à dimanche, car tout est fermé, même les resto !!
On prend l’habitude de faire nos courses et notre popote (ça c’est peut-être le
seul inconvénient par rapport à tous les pays où nous allons où l’on trouve à manger, tout prêt, partout, tout le temps.

Je pense aussi que la voiture est indispensable. Grace à elle nous avons notre autonomie (peu de transport en commun) et quel luxe ! C’est donc avec notre Dacia bleue que nous sommes allés jusqu’à l’extrémité Nord-Ouest à 52 km jusqu’à Grand-Rivière. Trajet dans la journée en traversant plein de petits villages comme Ste Marie, le Marigot, Le Lorrain, Basse-Pointe, Macouba. Nous avons été quand même étonnés par l’état d’abandon de ces villages, façades décrépies et peu de commerces. Même un bar pour étancher une petite soif d’après-midi ça été difficile à trouver ! Le dernier tronçon de route jusqu’au cul de sac de Grand-Rivière est vraiment étonnant, on a l’impression d’être en pleine jungle ! De ce côté, nous sommes au pied de la montagne Pelée.
Difficile de voir son sommet toujours entouré de nuages. C’est pourquoi finalement nous avons renoncé à faire son ascension.


 
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