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LES PHILIPPINES

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Ile de Bantayan

Cool attitude


 
 
Le transfert de l’île de Malapascua à l’île de Bantayan ne prendra qu’une grosse matinée. Le bangka et le bus puis le ferry s’enchaîne. On débarque vers 14h à au village de Santa Fé, ébloui par l’étendu de sable blanc bordant une eau claire turquoise.
 
Mais on est où la !? Le rêve serait de trouver un logement face à la mer. Kubo (adresse donnée par les espagnols) est complet mais en longeant la plage de resort en resort nous trouvons le Yooneek face à la sugar beach qui a une chambre avec balcon sur la mer… à partir du lendemain. Nous prenons et signons pour la durée de 3 nuits. On verra ensuite, c'est l'avantage d'être flexible.
Le rêve !  Farniente total : plage, mer, transat, cocktails, fruits, « bouquinage » pendant des heures. Finalement les 3 jours passent trop vite, nous prolongeons de 2 jours, par chance notre chambre n’a pas été réservée après nous. Puis encore un jour supplémentaire ! On est trop bien ici, ça va être difficile de partir.



L’ambiance est ultra décontracté, nous sommes en face de la plus belle plage de l’île, sable blanc, eau calme de couleur transparente à turquoise. En plus, nous sommes à l’abri du vent, contrairement à la plage principale qui est toujours sous « les alizés. » Le matin il n’y a quasiment personne et c’est le moment idéal pendant la marée basse pour faire du snorkeling au-dessus d’un jardin de corail qui se reconstruit après le violent typhon Yolanda de 2013. Les poissons recolonisent les lieux timidement dans les coraux mous et les coraux à branches, et parmi les anémones alors que différents types d’oursins et d’étoiles de mer semblent déjà bien établis. Les chaises longues avec parasol sont à notre disposition et nous ne nous lassons pas des shakes à la mangue. La météo est très variable, elle peut passer dans la même journée à un soleil « trop » brulant à un ciel couvert, voir carrément noir accompagné d’une averse avant le retour du soleil très rapidement. C’est très bien, ça permet d’éviter les coups de soleil tout en prenant rapidement des couleurs, notre bronzage se noircit pendant ce temps-là.
 
Vers 16h le bar s’anime, happy hour pour admirer le coucher de soleil à tomber par terre. Chacun s’installe éparpillé sur la plage, un peu sur des poufs, un peu sur des serviettes en attendant le spectacle final en sirotant une bière ou un verre de vin blanc du Chili.


 
Nous avons fait la connaissance de Philippe qui tient une petite boulangerie française depuis 2 ans, pain aux chocolats (chocolatines) et baguettes nous régalent. Nous avons même retrouvé le gout d’un bon yaourt fait maison. Il a tout quitté en France après une vie d’artisan décorateur et refait sa retraite dans cette reconversion professionnelle, sans stress ni pression, sans taxes, sans mille contraintes et normes à respecter. Il est très heureux comme ça. Nous le retrouvons en fin d’après-midi à notre plage avec une bande de copains expatriés (italien, hongrois) pour une partie de beach tennis ! Elle n’est pas belle la vie ?

Avant de partir nous voulions tout de même faire le tour de l’île alors c’est avec un scooter de location (250p) que nous avons parcouru les petits chemins le long de la côte. C’est ainsi que nous avons bien vu que nous étions sur la plus belle plage même si notre parcours était jalonnée de jolies bandes de sable, souvent occupées par les bangkas des villageois, il n’y avait rien de comparable. Nous avons aussi traversé un bon nombre de charmants villages aux maisons en majorité bien entretenues, avec petits jardins et plantes d’ornements. L’accueil est souriant. La route principale finit à l’extrême pointe nord dans un village de pêcheurs de Madridejos. A cet endroit-là, il faut bien l’avouer les habitants vivent dans l’insalubrité de baraques faites de bois et de tôles, la plage est jonchée de détritus et sert de « toilettes » aux enfants. A côté de chaque maison s’entasse des montagnes de coquillages vides, certainement revendus et consommés. C’est à se demander s’il en reste encore dans la mer ?! Au retour, on s’arrête à la petite ville de Bantayan même si elle est le centre administratif reste très tranquille mais elle n’a rien de touristique. Enfin son marché avec ses nombreux stands de poissons séchés restent une particularité. Puis on s’arrête également au « gentillet » parcours de passerelles suspendues au-dessus de la mangrove. Rien d’exceptionnel mais c’est agréable à faire tout de même. Nous avons le sentiment d’avoir fait le tour. Nous ne sommes même pas tenté de faire les sorties en bateau proposées à tous les touristes de passage. Nous sommes si bien sur la nôtre, pourquoi aller voir ailleurs
 
Comme pour nous aider à partir, à la fin du dernier jour, le temps tourne à l'orage, le vent fait tourner à plein régime les girouettes et agite le drapeau (tricolore) philippin sous notre fenêtre.














ECRIT PAR  SANDRINE
JANVIER 2017

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