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Entre Amed
& Ubud
En moto sur les routes de Bali
Nous tournons le dos à Amed depuis quelques minutes, à mes pieds le gros sac à dos coincé entre la selle et le guidon du scooter et Sandrine derrière moi avec un petit sac dans son dos. Nous voyageons léger comparé aux locaux qui parfois transportent le riz, le cochon vivant ou toute leur famille.
Dans l'euphorie nous avons pris une petite route qui monte dans la montagne, ce détour va nous permettre d’en voir encore plus ! Des paysages de rizières en terrasses magnifiques, puis des forets ponctuées de bananiers et acacias, la route serpente et les champs de fleurs destinées aux offrandes défilent sous nos yeux. On prend le temps de regarder les tailleurs de pierre travailler dans une ambiance floutée par la poussière. Des bâches étalées sur le bord de route servent de séchoir aux grains de riz. Sans nous arrêter nous passons sur un pont bordé de rizières d’où il est organisé le départ pour les descentes en rafting.
La faim nous ramène à la réalité, ça tombe bien nous arrivons à Kunglung, ancienne capitale royale, une petite ville ou nous avions prévu de nous arrêter pour visiter le pavillon flottant avec son palais de justice Kerta Gosa. Sur le parking des motos, nous payons les 1000 rupiah pour stationner et nous chargeons le gardien de surveiller notre gros sac que nous laissons sur le scooter. Pourvu que nous le retrouvions au retour. On cherche des yeux un warung, et finalement on trouve mieux que ça, un grand marché. Il s’ouvre d’abord sur
toutes les fournitures pour le temple, les offrandes et les tenues de cérémonie. Plus bas, il y a les étales de fruits et légumes, puis des petits stands de cuisine. Nous voyons un balinais manger un nasi goreng, nous commandons la même chose. Nous nous sommes régalés pour 20 000 rph seulement (environ 1,50€). Rassasiés, il est temps de faire nos visites prévues. Dans un petit jardin reposant et au centre d’un grand bassin plein de nénuphars, se trouve un pavillon imposant avec d’étranges peintures traditionnelles au plafond. Au coin du parc il y a un petit bâtiment carré qui servait à rendre justice, sans murs juste un toit sous lequel sont peints les différents châtiments que pourront subir les coupables, style le feu de l’enfer, un arbre qui jette des couteaux …
Il est temps de finir notre route jusqu'à Ubud, ou nous retournons au même hotel, retrouver notre chambre et notre second bagage. Et plouf dans la piscine !