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CHILI

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Ile de Chiloé


Déjà sur la barge qui nous amène sur l’ile, nous voyons un ciel bien chargé juste au-dessus. On nous avait prévenus, c’est l’Irlande du Chili ! Comme nous avons réservé le bateau au départ de Puerto Montt pour la suite de notre voyage (jeudi 19/11, le seul de la semaine), nous devons rester dans le coin en attendant. Alors, positivons, et direction la ville le Castro au centre. Déjà nous trouvons une agréable chambre avec vue sur le port et un excellent petit déjeuner. Nous découvrons les maisons sur pilotis, la belle église de Saint-François de Castro tout en bois à l’intérieur et finalement une vraie identité chiloenne dans les rues. On sent qu’ici tout est plus authentique, que la vie locale est plus rude et que les gens vivent simplement. 

En prenant un vieux bus qui parcourt une belle campagne vallonnée, nous allons visiter le parc naturel de l’ile à Cucao. C’est l'occasion de revoir une dernière fois l’océan Pacifique. On peut se considérer déjà chanceux car il ne pleut pas mais malheureusement il aurait fallu un petit rayon de soleil pour ré aviver les couleurs. Le sable est gris, le ciel aussi, et l’horizon se couvre d’une légère brune. Finalement ça fait plutôt un joli dégradé.

Enfin l’ile est recouverte de champs bien verts avec des moutons et des vaches qui broutent tranquillement. En plus d’être entouré par la mer, à l’intérieur il y a de nombreux grands lacs, histoire de rajouter encore un peu plus d’humidité. Olé !

Heureusement on se rattrape en mangeant des fruits de mer et du poisson bien frais au marché. C’est vraiment sympa,  dans un stand, on peut préparer soit même son « ceviche » (saumon cru ou moules au citron et oignons) nous avons même fait ouvrir des huitres sur un stand de crustacés.
Histoire à suivre … sous la pluie.

Comme prévu, aujourd'hui "il pleut il pleut bergère rentre tes blancs moutons !" (c'est vrai qu'il y a pas mal de moutons ici)
Alors au programme : déjeuner au marché car c'est frais et pas cher . Et que c'est notre seul plaisir ici : manger des coquillages et du poisson. 
Ensuite nous partons de la ville de Castro pour Ancud (toujours sur île chiloé) trouver "bonheur" ! Enfin trouver une chambre et si possible moins de pluie.

Hahaha ! C'est incroyable, à peine arrivés au centre ville et comme on n'avait pas vraiment d'adresse de logement, nous nous dirigeons, un peu à contre coeur, vers l'hôtel juste en face à l'air vieillot.  Il en sort Mireille qui nous propose une chambre, enfin une cabana, chez elle. Nous la suivons plutôt surpris et curieux. Carrément fou, elle nous propose un petit appartement avec cuisine, sdb, un poêle à bois et même un jardin. Enfin une petite maison ! I love Ancud et nous prenons vite nos aises. Un arc en ciel nous souhaite la bienvenue. Nous oublions la pluie et tchin-tchin une bouteille de Carménère à l'apéro pour fêter ça. 

Après la pluie le beau temps, et c’est valable parfois plusieurs fois par jour. Aujourd’hui, mardi 17 novembre, c’est soleil et giboulées de mars ! Le bus local part à 13h seulement pour les iles de Puñihuil ou se rassemblent des colonies de manchots. La route pour y aller est magnifique mais nous sommes entassés comme des sardines sur 25km. A l’arrivée le bus traverse une rivière à gué et nous dépose directement sur la plage. Original. Malgré le soleil la mer est agitée et les bateaux d’excursion ne veulent pas sortir pour nous rapprocher des iles. Que cela ne tienne, nous trouvons un petit sentier pour s’en rapprocher au maximum et …. Ils sont là ! Un peu loin mais les distinguons tout manchot qu’ils sont. C’est vrai ils n’ont pas l’air bien à l’aise sur terre. Bon à force de me rapprocher j’ai fini les deux pieds dans l’eau jusqu’aux chevilles, il a fallu que je finisse la journée avec les pieds mouillés, beurk. Le bus ne repassant qu’à 18h, nous décidons de partir à pieds pour profiter du paysage et se dégourdir les jambes. Depuis le volcan à Pucon, nous n’avons plus rien fait, et nous commençons à rouiller, nous avons besoin d’exercices. On se croirait sur les falaises en Bretagne. C’est carrément beau, nous traversons des fermes, vaches, moutons, cochons, chevaux sont en liberté. Ça fait du bien de retrouver le terroir. Quand nous avons eu assez marché, il a suffit de faire un signe de la main et c'est en auto stoppe que nous sommes rentrés jusqu'à Ancud. 

On a fait 3 rencontres : 
La toute première à peine partie de la plage, la rivière nous barre la route. Impossible de passer à pied sans avoir de l'eau jusqu'au mollet. Et comme une providence, un mini-bus de touristes chilien de Santiago arrive et nous ouvre sa porte juste à ce moment-là. Quelle ambiance là-dedans, les chiliens rigolent, ils nous posent des questions, il y en a même une qui tente une phrase en anglais, ce qui provoque l'hilarité de tout le bus. Finalement nous le quittons 2km + loin, jusqu'en haut d'une longue montée, presque avec regrets.

La seconde, 1km plus loin, alors que nous passons devant une petite maison rouge, isolée, face à la mer, son propriétaire en sort. Nous l'avions vu dans le bus allée, il est français. Nous bavardons un peu, il nous invite à boire un café chez lui, et finalement nous accompagne un peu, histoire de poursuivre notre conversation. Nous ne savons même pas son prénom. Son chien nous suivra encore sur 2 ou 3km.

La troisième, après une marche d'environ 2h, nous commençons à nous inquiéter de ne plus voir de voiture passer. Nous savons qu'il restera le bus retour mais très tard. Le premier 4x4 qui passe enfin, nous faisons de grands signes, et le conducteur s'arrête avec un large sourire. C'est un couple chilien d'une 40ène d'année, ils vont à Ancud, ça tombe bien, c'est encore à 12km.
Vraiment quelle belle journée.

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ECRIT PAR  SANDRINE
NOVEMBRE  2015

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