Terre de feu - noscapsaventures.com

Aller au contenu

Menu principal :

Terre de feu

DESTINATIONS > AMERIQUE > Chili 2015 > La patagonie

CHILI - ARGENTINE

________________________________

Terre de feu
 Ruta 3

De retour à Punta Arenas on retrouve notre petite hostal si friendly et une partie de nos affaires que nous avions laisse la en stock. La rencontre avec Andrew et Christine change un peu nos plans. Je suis devenue fan de ces petits pingouins si attachants, alors quand ils nous parlent d’un site de pingouins royaux, nous fonçons.

Dès le lendemain, pas le temps d’écrire sur le site, nous quittons Punta Arenas avec nos sacs à dos pour la Terre de Feu avec Christina et Andrew.

Ils ont loué une voiture pour 2 jours, l’idée est de partir avec eux mais de ne pas revenir au point de départ, ainsi nous optons pour poursuivre en stop notre voyage puisque nous nous serons rapprochés de Ushuaia. Tout ça est assez hasardeux mais nous nous sentons pousser des ailes.

Avant entrer en terre de feu, il faut traverser le détroit de Magellan (encore lui !) direction l’Est, porte sur l’océan atlantique, en ferry. Le trajet dure 30mn mais là aussi la mer est démontée et nous n’avons même pas le droit de monter sur le pont. J’ai tout juste eu le temps d’apercevoir par le hublot, comme un mirage,  un petit dauphin noir et blanc.
Pourquoi l’appelle-t-on terre de feu ? Peut-être parce que nous avons l’impression de traverser une terre lunaire, plate et balayée par les vents violents. Il n’y a pas un arbre pas une montagne pour le freiner. Quasiment personne ne vit là, il peut y avoir une estancia, des troupeaux de moutons et basta. En réalité, les colons ont appelé ce territoire « terre de feu » car en arrivant par l’océan ils ont vu plein de petits feux allumés par les amérindiens.  

La route devient piste, nous poursuivons notre chemin dans ce décor hostile sur des dizaines de km. Il faudra 4h30 pour arriver enfin sur la bahia inùtil. Il y a quand même un algeco pour payer un droit d’entrer  !!!! On comprendra plus tard en discutant avec elle qu’elle est la seule scientifique à vivre là pour la protection animale et pour encadrer les visiteurs de plus en plus nombreux. En effet cette colonie de pingouins royaux s’est installée très récemment sur cette côte riche en poissons et calamars. Ils sont trop mignons !!!!
Ce sont les deuxièmes plus grands pingouins après le pingouin empereur. Un peu moins d’un mètre, c’est la période ou les males gardent les œufs pendant que la mère est allée se nourrir pendant plusieurs semaines. On voit bien certains pingouins couver et les autres parader. Mais la vache, il fait un froid de canard pour les observer, oup’s, on dira maintenant un froid de pingouins !!

Alors au départ l’idée était de planter la tente à côté de l’estancia que Christina avait réservée et repartir le lendemain sur Ushuaia en stop. Etant donné la force du vent, c’est infaisable. Alors gentiment Andrew propose de nous amener jusqu’à la frontière argentine en voiture. Ça lui fait quand même une cinquantaine de km de piste supplémentaire. Nous y arrivons vers 19h, grands adieux, good luck , thank you so much.

Les 2 premiers camions refusent de nous prendre puis plus rien… Au pire il y a un motel miteux pour dormir… Finalement il y a un 4x4 qui s’arrête faire les papiers de passage de la frontière, il va falloir être persuasif. Chamak et Agnes (polonais en très longues vacances) nous font enfin décoller de ce poste frontière et nous aide également à passer le poste argentin à 14 km de là. Ils cherchent également un hôtel pour dormir, alors ils nous garderons jusqu’à la ville de Rio Grande à 78km. Elle n’a rien de touristique, rien de très intéressant mais nous trouverons un hôtel et une pizzeria. Qu’est-ce qu’il faut de plus ? Happy end pour cette belle et longue journée plutôt sous le signe de l’improvisation et de la chance, non ?

Pas de blague, pas d’émotion forte pour finir notre voyage jusqu’à Ushuaia, nous prenons un petit bus fréquente par les locaux. C’est marrant quand même pas un seul touriste a par nous. Nous sommes vraiment sortis des sentiers battus.
La route en terre de feu argentine est tout aussi étonnante et contraster que la partie chilienne. Le paysage s’enrichit de nombreux arbres et de collines. Le lichen a investi les forêts et d’étranges barbes vert pale pendent des branches, on dirait des forets ancestrales, pleine de trolls et d’animaux fantastiques. Juste avant d’arriver à Ushuaia le bus longe le lac Fagnano aux eaux bleus turquoise et passe un col ou il neige encore !

Retour menu











ECRIT PAR  SANDRINE
DECEMBRE  2015

ARGENTINE

________________________________

Ushuaia
 le bout du monde


Ushuaia, ville au bout du monde, nous voilà. Elle a des airs de grosse station de ski, pas vraiment de charme mais entourée de montagnes enneigées qui descendent jusqu’à la mer.
Nous trouvons logement dans une auberge tenue par la main de fer de Marisa. On fera une première nuit en dortoir 6 personnes (qu'on pourrait aussi classer d'expérience extrême qui ne donne pas vraiment envie de recommencer !) Maintenant nous avons notre chambre privée, ouf un peu d’intimité !

Il reste encore quelques randonnées à faire, espérons que la météo s'améliore car il fait bien froid et il neige... Histoire à suivre. Plus que quelques jours avant le retour.

Ushuaia, ville de fin du monde comme ils disent. La communication se fait beaucoup autour de ce concept. Les chiliens diraient que c’est le port Williams sur l'ile Navarino en face d’Ushuaia qui est vraiment la dernière avant l’Antarctique. De nombreux paquebots affichent cette destination pour une dizaine de jours à prix soldé de 7000$. 
A part ça, il y a les randonnées dans le parc de la terre de feu et les sorties en bateau sur le canal Beagles pour voir les lions de mer et les pingouins. Pour dire la vérité, le bateau c’est déjà fait dans le détroit de Magellan, et  la rando, nous avons eu notre compte, nous sommes moyennement motivés surtout que la météo n’est pas motivante. C’est l’été mais on se croirait en hiver chez nous. Le prix du transport et l’entrée du parc sont carrément rédhibitoires ! (300p le bus a/r + 170p le parc soit 47€la sortie par personne) En plus, ceux qui y sont allés, nous ont rapportés que ça ne cassait pas des barres). Il n’en fallait pas plus pour préférer faire la sieste, du shopping, et visiter la ville quand le soleil se décide enfin à sortir.
Il faut dire qu’avec les nuits courtes et les longues journées, nous sommes un peu déphasés. A 19h, on se croit encore l’après-midi, pourtant il faut penser à préparer le diner.

L’Argentine a un vrai problème monétaire. L’inflation des prix nous scotche tous, et c’est en passe de devenir une destination sélective, uniquement pour ceux qui ont les moyens car la vie est aussi chère voir plus que chez nous.
 
Que cela ne tienne, nous avons déjà pleins d’idées de destinations pour les prochains voyages. L’avantage des auberges de jeunesse, est que l’on rencontre beaucoup de voyageurs et chacun échange sur son expérience. 
Les jeunes voyagent, ils voyagent longtemps, 5 mois à 1 an voir même plus. Ils font plusieurs pays à la suite, un continent ou bien carrément le tour du monde. Certains ont tout quittés, d’autres sont en congés sabbatiques ou partent après leurs études et avant de trouver un travail sérieux. Certains étaient aussi en voyage de noces. Ainsi dans cette dernière auberge, nous avons fait la connaissance de Dorian, parti depuis 6 mois sur le continent latino-américain. Il a fait son blog : les aventures de Dorian en sac à dos. Il nous a donné envie de revenir et d’explorer le Brésil, le Pérou, la Bolivie ou encore la Colombie…
Il y a toujours une suite au voyage. Même si celui-ci se termine, il reste tant de choses à voir dans ce vaste monde.    











ECRIT PAR  SANDRINE
DECEMBRE  2015

BlogNoscaps: Laissez vos commentaires
4 Commentaires